Futur énergétique de la FRANCE
Quel rôle pour les collectivités locales ?
EEDAM a rassemblé à Fère-en Tardenois quelques semaines avant l’élection européenne plus de 50 participants autour de 10 maires de l'Aisne et de la Marne car c’est en partie à Bruxelles que se joue l’avenir énergétique de la France.
Cette réunion a permis de faire le bilan de 12 mois d’échanges entre le élus et les citoyens au sein des 35 000 communes de France, d’écouter les attentes des maires de l’Aisne et de la Marne et d’autres départements sur les enjeux énergétiques.
Elle a permis de présenter les propositions et contributions faites par EEDAM au Gouvernement depuis fin 2022, et notamment celles faites avec nos partenaires d'Énergies territoriales du Nord-Est de la France (ETNEF) depuis un an dans les Hauts de France, le Grand Est et la Bourgogne Franche-Comté, et plus récemment avec les partenaires d'EEDAM au sein du mouvement national « RÉSEAU ENERGIES TERRE & MER » (RETM).
Ce mouvement national regroupe associations de défense de l’Environnement et du Patrimoine, syndicats professionnels et tous les représentants d’organisation de la société civile qui partagent notre ambition d’un système énergétique plus juste, plus économique et qui fasse travailler d’abord les Français au service de la réindustrialisation de notre pays.
Décret relatif au développement de l’agrivoltaïsme et aux conditions d’implantation des installations photovoltaïques sur terrains agricoles, naturels ou forestiers.
Texte annoté.
La mission Flash de l'Assemblée nationale a rendu ses conclusions sur l'acceptabilité des EnR le 9 novembre et a retenu de nombreuses propositions d'ÉEDAM :
* Planification en amont pour appropriation par les territoires
* Intégration dans les documents d'urbanisme (Sraddet, PLui, SCoT, PCAET..
* Moratoire sur éoliennes terrestres
* Territorialisation et planification locale des EnR
* Prendre en compte les EnR (actuellement non prises en compte) dans le champ de la Programmation pluriannuelle de l'énergie ( Géothermie, hydraulique,...)
* Droit de veto des maires des zones d'implantation
Le CÉRÉMÉ a fait de nouvelles propositions à l'Assemblée Nationale pour porter à 1500 m la distance minimum, protéger les sites remarquables et notamment les biens de l'UNESCO, ne pas conférer aux énergies intermittentes le caractère de raison impérative d'intérêt public majeur...
Participez à la concertation nationale sur le futur mix énergétique
Contribuez à valoriser les atouts naturels des territoire (air, soleil, terre, eau) à travers des énergies renouvelables qui n’impactent ni votre vie quotidienne, ni le patrimoine naturel et culturel.